L’exemple genevois démonte les calculs de santésuisse

samedi 10 février 2007

La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût. Les assureurs privés l’ont bien compris et surfent sur les intérêts uniquement matériels des gens pour pervertir le débat sur l’opportunité d’introduire une caisse maladie unique et sociale. Les chiffres qui font peur focalisent l’attention. Par l’approche économique impulsée par les assureurs maladie privés, on s’oriente maintenant vers un « vote porte-monnaie » le 11 mars alors que l’initiative -constitutionnelle, rappelons-le- pose seulement deux principes. L’assurance maladie obligatoire doit appartenir à ses assurés en concertation avec les divers acteurs de la santé et cette assurance doit bénéficier d’un financement social, c’est-à-dire proportionnel à la capacité contributive de chacun.

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Début de l’éditorial signé Michel Schweri dans Le Courrier du samedi 10 février 2007