L’école, un outil indispensable
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L’école, c’est le lieu dans lequel passe beaucoup de temps les enfants, les adolescent.e.s et même les jeunes adultes.
Supposée apprendre à lire et à écrire, l’évolution de la société et du marché impose de plus en plus à l’école de se focaliser non seulement sur les connaissances et le savoir faire, mais sur le savoir être et comment s’adapter à des changements permanents qui surviennent sans signe avant coureur.
Dans Le Courrier du 1er avril 2019, il est annoncé que le projet de "ronronthérapie" est abandonné, car il génère plusieurs problèmes solubles, mais pour lesquels il n’y a aucune volonté de les résoudre.
Cela pue à plein nez, le gag du 1er avril ; mais cela me semble un bon prétexte pour discuter un peu plus à fond du rôle de l’école.
Et d’abord de quel rôle parle-t-on ?
De celui que souhaite les élèves ? De celui que souhaite les parents ? De celui que souhaitent les enseignant.e.s ? De celui que souhaite les autorités politiques ? De celui que souhaites les électeur.trice.s ?
Cela fait beaucoup d’intervenants pour un sujet central, fondamental, essentiel au bon développement des individus et de la société (là encore pas certain que les buts et les objectifs soient convergents).
En fait l’école, c’est comme la maîtrise du sol, un espace de conflit permanent pour avoir une structure qui formate comme l’on voudrait que la société fonctionne.
Et comme d’habitude, cela ne fonctionne pas, les petits monstres n’en font qu’à leur tête.
Ce n’est en fait pas très difficile, elles.ils sont curieuses.eux par nature, avides d’apprendre ; il y a quelques éléments parasites à neutraliser pour que la mayonnaise prenne, alors il ne faut pas hésiter et encourager les enseignant.e.s à leur faire passer le maximum de choses (connaissances, capacités à en acquérir de nouvelles ...).
Le politiques portent une très grosse responsabilité et feraient bien d’aider les enseignant.e.s à faire leur boulot, à savoir que les gamin.e.s soient un jour autonome, en complément ou parfois en remplacement de l’action des parents, au lieu de passer leur temps à leur mettre des bâtons dans les roues.